Si on aidait les masques à tomber

Dans l’improvisation, les plans se succèdent et s’additionnent, et ce n’est pas fini ! Les banques centrales et les gouvernements tentent de faire face à ce qui est désormais comparé à la Grande dépression, devant même la surpasser. Les suicides des financiers en moins, les morts du coronavirus et tout ce qui s’en suit en plus. L’économie plonge et des craquements se sont entendre dans le système financier, dont on découvre qu’ils sont tous deux systémiques. La pire des propriétés, celle devant laquelle ils sont désarmés.

Économie de guerre en temps de paix

La progression de la pandémie est selon l’OMS exponentielle malgré les mesures de confinement qui concernent maintenant la moitié de la population mondiale. Aux États-Unis, l’activité économique chute comme une pierre et dix millions d’américains se sont inscrits au chômage en deux semaines. Faut-il en rajouter pour souligner que nous vivons une économie de guerre en temps de paix ? D’où l’appel de plus en plus entendu au lancement du « plan Marshall » de l’après-guerre.

Les Cassandre finiront par avoir raison

Lorsque l’on est entré dans une grande crise, la synthèse devient difficile, c’est en soi un signal de son importance. L’interrogation principale portait sur la durée de la pandémie, elle s’est élargie à la profondeur de la récession dans laquelle l’économie mondiale est entrée et à l’ensemble de ses conséquences. L’économie connait partout un brutal coup d’arrêt et les prévisions de chute du PIB deviennent abyssales, comme celles du chômage qui en découlent.